La mesure de la résistance à la Terre est faite par la méthode de chute potentielle. La zone de résistance de l’électrode terrestre est la zone du sol autour duquel un gradient de tension est mesuré avec un instrument commercial. Sur la figure illustrée ci-dessous E est l’électrode terrestre sous repos, et A est une électrode de terre auxiliaire positionnée de sorte que deux zones de résistance ne se chevauchent pas. B est la deuxième électrode auxiliaire qui est placée entre E et A.
Un courant alternatif de la valeur à l’état d’équilibre passe par le chemin de la terre de E à A et la chute de tension entre E et B est mesurée.
L’électrode B est déplacée de la position B1 et b2 respectivement afin que la zone de résistance ne se chevauche pas. Si les valeurs de résistance déterminées sont approximativement les mêmes dans les trois cas, la moyenne des trois lectures peut être prise comme résistance à la terre de l’électrode terrestre.
L’électrode de terre auxiliaire a doit être entraînée à un point plus loin de E et le test ci-dessus répété jusqu’à ce que le groupe de trois lectures obtenu soit en bon accord. La source de courant alternative est utilisée pour éliminer l’effet électrolytique.
Le test peut être effectué, avec le courant à la fréquence de puissance d’un transformateur à double plaie, en utilisant un voltmètre et un ampèremètre comme indiqué sur la figure ci-dessus par la moyenne d’un testeur de terre.
Le testeur de la Terre est un type spécial de mégger, qui envoie AC à travers la Terre et le DC à travers l’instrument de mesure. Il a quatre terminaux. Deux bornes sont court-circuites pour former un point commun qui est connecté à l’électrode terrestre à l’essai. Les deux autres bornes sont connectées à l’électrode auxiliaire A et B respectivement. La valeur de la résistance de la Terre est indiquée directement par l’instrument lorsque sa poignée est tournée à une vitesse uniforme.